Quelle est la date de la journée contre les violences faites aux femmes en 2025 ?

La question des violences faites aux femmes reste l’un des défis majeurs du XXIe siècle, touchant tous les continents, toutes les cultures et toutes les catégories sociales. Parmi les réponses internationales à ce fléau, la journée de mobilisation annuelle vise à sensibiliser, prévenir et agir collectivement contre ces violences.

Le 25 novembre est depuis plusieurs décennies désigné comme la date officielle de cette journée en France et à l’international. En 2025, cette journée prendra une dimension importante avec de nouvelles campagnes et un renforcement des dispositifs.

Dans cet article, vous découvrirez d’abord la date et les origines de la journée contre les violences faites aux femmes, puis les raisons de son existence et les valeurs qu’elle défend. Nous détaillerons ensuite les événements prévus en France pour l’édition 2025, avant de conclure sur les enjeux majeurs que cette journée met en lumière.

Tableau des informations importantes sur la journée contre les violences faites aux femmes en 2025

Quand se déroule la journée contre les violences faites aux femmes en 2025 ?

La journée est officiellement fixée au 25 novembre 2025. Cette date est inscrite dans le calendrier depuis que l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé cette journée en 2000 par la résolution 54/134.

Le choix du 25 novembre se fait en mémoire des sœurs Mirabal, militantes dominicaines assassinées le 25 novembre 1960. En France, cette date s’accompagne chaque année d’un ensemble d’actions nationales et territoriales, pilotées par le ministère chargé de l’égalité.

Les mobilisations peuvent démarrer quelques jours avant l’événement et se prolonger après, dans le cadre des « 16 jours d’activisme ».

Pourquoi la journée contre les violences faites aux femmes existe-t-elle ?

Les raisons sont multiples et permettent de mieux comprendre l’importance de cette date.

Sensibiliser le public

Il est essentiel de faire connaître l’ampleur du phénomène : en France comme à l’international, des milliers de femmes subissent des violences chaque année. Le simple fait de nommer ces violences contribue à briser le silence, traditionnellement entourant les agressions domestiques ou sexistes.

La journée offre une visibilité importante dans les médias, les établissements publics et les réseaux sociaux. Elle crée un espace de parole pour les victimes et les témoins.

Prévenir et protéger

La prévention constitue l’un des axes forts de cette mobilisation. À travers des actions éducatives (écoles, entreprises, collectivités), on vise à modifier les comportements, remettre en cause les stéréotypes de genre et réduire les risques.

Le plan interministériel français, par exemple, prévoit depuis 2017 des mesures pour renforcer l’accueil des victimes et la prise en charge des auteurs. Elle cherche à instaurer une protection effective dans tous les lieux de vie (domicile, travail, rue).

Agir juridiquement et politiquement

La reconnaissance de ces violences comme une violation des droits humains exige une réponse judiciaire et politique. La journée incite à adopter des lois, mettre en œuvre des dispositifs de réparation et suivre des indicateurs de progrès.

La Convention d’Istanbul (Conseil de l’Europe) est l’un des cadres internationaux contraignants dans ce domaine. Cet effort collectif permet de considérer que la lutte contre les violences faites aux femmes relève non seulement de la société civile, mais de tous les gouvernements.

Que défend la journée contre les violences faites aux femmes ?

La journée met en avant des valeurs fondamentales et trois axes majeurs.

L’égalité entre les femmes et les hommes

La lutte contre les violences fait partie intégrante de l’égalité des genres. Les femmes ne peuvent jouir pleinement de leurs droits si elles subissent atteinte à leur intégrité ou à leur liberté.

En défendant l’égalité, cette journée vise à supprimer la domination systémique à l’œuvre dans de nombreuses formes de violences. Elle fait passer l’enjeu des violences d’un cadre privé à un enjeu collectif.

La dignité et la sécurité des victimes

Assurer la dignité des femmes victimes exige une écoute adaptée, un accompagnement et une réparation équitable. La journée rappelle que chaque femme a droit à un environnement sans violence, depuis sa maison jusqu’au monde professionnel.

Elle prépare les dispositifs de soutien, les refuges, les lignes d’urgence et met en lumière les progrès nécessaires.

La mobilisation et la responsabilité collective

Cette date invite à agir collectivement, pas seulement individuellement. Les institutions publiques, les associations, les entreprises, les citoyens sont appelés à se mobiliser.

La campagne « Orangez le monde » symbolise cette unité avec la couleur orange choisie pour représenter un futur sans violences. Elle rappelle que chaque geste, prise de parole, campagne ou politique compte.

Quels événements sont prévus en France pour la journée contre les violences faites aux femmes en 2025 ?

En 2025, plusieurs actions locales et nationales sont annoncées pour renforcer la visibilité et l’impact de cette journée. Par exemple :

• Dans le département de l’Allier, une journée de sensibilisation incluant des stands d’associations, un ciné-débat et des initiations est programmée à Montluçon dès le 23 novembre.

• Au niveau national, le Gouvernement prévoit une campagne de communication à l’intention des auteurs de violences, parallèlement au lancement du Plan interministériel « Toutes et tous égaux 2023-2027 ».

• Les établissements scolaires, les mairies et les associations sont encouragés à organiser des actions symboliques : ruban orange, minute de silence, forums de discussion, ateliers de prévention.

• Le thème « 16 jours d’activisme » permet de prolonger la mobilisation jusqu’au 10 décembre, Journée des droits humains.

Ces initiatives entraînent une dynamique collective importante, chaque citoyen et chaque organisation étant invité à devenir acteur du changement.

Conclusion

La journée contre les violences faites aux femmes du 25 novembre 2025 représente un rendez-vous essentiel de l’année pour la mobilisation, la prévention et la transformation sociale. En combinant sensibilisation, protection juridique et engagement individuel, la journée affirme que ces violences ne sont ni naturelles ni acceptables.

Les statistiques, les dispositifs et les mobilisations témoignent d’une prise de conscience croissante, mais le chemin reste long. Chaque action, aussi modeste soit-elle, participe à faire reculer les violences. Il appartient à toutes et tous de transformer cette journée en engagement durable au quotidien.